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Nomades d'un an

16 mars 2012

Nomades d'un An rebondit !

 

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Hello ! 

Coëtquen Editions relooke Nomades d'un An en lui offrant une nouvelle couverture,

une carte du Monde portant les traces de notre parcours, et un cahier photo au coeur du livre...

Merci Yannick!

Sortie prévue mi Avril... Avec, peut-être, à la clé, quelques petites séances signatures en Bretagne.

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15 septembre 2010

Travel guide books

CIMG6787Hello travellers !

Anyone planning a big trip? We have a few travel guides to sell to anyone interested:

Southeast Asia and South America Insight Guides, both published by Discovery Channel, 2007, very good condition.

Southeast Asia guide, Lonely Planet 2008, very good condition

South America guide, Lonely Planet 2007, very good condition

India guide, Lonely Planet 2007, very good condition

Mexico guide, Lonely Planet 2004, very good condition

Volunteer guide, Lonely Planet 2007, very good condition

 

Just contact us

 

 

15 juillet 2010

Notre livre du Tour du Monde sort bientôt !

 

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Bonjour à tous,

J'ai le plaisir de vous annoncer la parution de mon ouvrage " Nomades d’un an " le 27 septembre 2010 aux éditions Coëtquen. Ceci est l'histoire de notre voyage d'un an autour du Monde. Vous en trouverez le résumé ci-dessous.

En précommandant le livre avant le 1er septembre auprès de l’éditeur, vous bénéficiez du prix de lancement (17 euros, soit 3 euros de réduction par rapport au prix public à parution). Les prix indiqués sont port inclus pour la France. Vous pouvez commander sur le site internet www.coetquen.com (paiement carte bancaire avec Paypal) ou par courrier en envoyant votre chèque de 17 euros à :

Coëtquen Editions

Centre d'affaires Alizés

22 rue de la Rigourdière

35510 Cesson-Sévigné

 

Nomades d’un an

En janvier 2008, Alan, Caroline, ainsi que leurs enfants Jules et Billie Jane, décident de partir effectuer un tour du monde pendant un an. 

De janvier à septembre, date du départ, la famille réunit les fonds pour financer le voyage et les billets d’avion, trouve des locataires pour la maison, prévient les écoles des enfants, gère les assurances, les impôts, les vaccinations, établit l’itinéraire du voyage, etc.

Le 5 septembre 2008, Alan, Caroline et les enfants partent avec un budget de 55 euros par jour en poche, chacun ayant  comme unique bagage un sac à dos. Loin des circuits organisés, ils décident de se fier à leur destin et de vivre au contact des populations locales qu’ils vont rencontrer, sans savoir où ils logeront et où ils dormiront.

Ce récit vous emmènera sur quatre continents : Amérique latine, Océanie, Asie et Afrique. En tout, ce sont près de vingt pays que la famille va traverser tout au long de son périple.

Peut-on vraiment voyager à quatre dans le monde avec 55 euros par jour ?

 

Prix de lancement de 17 euros jusqu’au 1er septembre 2010.

http://pagesperso-orange.fr/coetquen/nomades-d-un-an.html

 


17 juillet 2009

Vivre à Jinja

Notre séjour au Nile River Explorer est vraiment agréable. Les camions emportant les jeunes sportifs partent tôt le matin, et rentrent en fin d'après-midi, ce qui nous laisse au calme pendant toute la journée. Nous nous baladons, nous baignons en bas dans le Nil, au risque d'attrapper des parasites, mais nous avons le plaisir de partager les baignades avec les petits garcons du coin qui sont si agiles lorsqu'il s'agit de nager contre les courants. Les jeunes hommes ici viennent se savonner et se rincer dans le Nil, c'est leur baignoire. On voit peu de filles, juste les mamas qui portent leurs bébés en bandoulière ou qui vendent des fruits et de l'artisanat.

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Quand la faim se fait sentir, nous venons acheter un chapati à la banane dans les petits bouibouis du coin. Nous nous étonnons encore que tout ici soit si ouvert, même la nuit, alors qu'à Nairobi tout, jusqu'à notre camp Milimani, était barricadé dès la tombée de la nuit. Les Ougandais nous disent qu'il n'y a rien à craindre ici.

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Leçon de cayak pour Jules et Billie Jane. Les problèmes de contraception en Afrique, les propagandes souvent inutiles.

Approchant maintenant de la fin de notre grand voyage, nous réalisons combien ces découvertes nous ont offert de formidables rencontres. Combien de milliers de gens sillonnent la planète chaque jour, certains sans doute paumés, (nous n'en avons jamais rencontré), mais beaucoup juste dans l'esprit de la découverte et du partage. 
Mais ce que nous retenons le plus de notre tour du Monde, c'est combien nous avons une vie heureuse chez nous, combien notre pays est beau, combien nous l'aimons.

Partir est un bienfait lorsque l'on se sent un peu tourner en rond et devenir un peu oublieux du remerciement. Mais si nous revenons chez nous, nous repartirons sûrement un jour, pour suivre désormais le flux des fleuves et des rivières, cette impermanence qui nous aide à évoluer, à comprendre le sens des choses.

Vendredi 31 juillet, nous atterrissons à Heathrow airport. L'aventure prend fin. Pour un temps.

14 juillet 2009

Jinja

Nous avons 14 heures de route pour passer la frontière et rejoindre Jinja, en Ouganda, à 80 kms de Kampala, de nuit. La musique à fond pendant tout le trajet, la lumière qui s'allume à chaque arrêt, des soldats armés de fusils qui nous font descendre en pleine nuit pour une vérification, nous arrivons tout ensommeillés à 4 heures du matin à Busia, frontière entre le Kenya et l'Ouganda. 

Le bus de nuit repart et nous largue en plein rond point à 6 heures du matin à l'extérieur de Jinja. Un matatu arrive et nous dépose devant une banque pour pouvoir retirer des shillings ougandais. Nous n'avons absolument plus RIEN en poche. Le distributeur refuse de nous donner de l'argent...  

7h30, nous parvenons à nous faire déposer devant le Nile River Explorers, camp pour backpackers, la guest house que Jules avait dénichée sur le Lonely Planet, et qui est spécialisée en sports sur le Nil.

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Jinja est une petite ville qui vit pour le rafting, cayaking et autres sports de rivière. Nous sommes au bord du Lac Victoria, à la source du Nil. Divin, non ? Tout comme au Milimani, le Nile Explorer offre une atmosphère très relax et propose soit du camping en tente, soit des dortoirs. Le patron, Jon, un Sud Africain, nous loue une petite chambre de 4 dans son autre camp, juste au bord du Nil à 8 kms de là. Le camp est au bord du Nil, rempli de jeunes sportifs, et la vue est... fabuleuse ! Le paysage est incroyablement vert, luxuriant, on aperçoit parfois des aigles au loin sur une branche, et le Nil se transforme à certains endroits en cascades vives, en courants très nerveux.
Nous décidons de rester ici au moins une semaine.

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2 juillet 2009

Safari et vie chez les Masaï

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C'est une arrivée joyeuse à Nairobi, à notre petite guest house "Milimani Backpackers" où Patricia nous accueille à bras ouverts. La maison est pleine, mais notre petit dortoir de 4 lits nous attend. Il fait à peine 13 degrés, comme à notre arrivée, et la nuit est fraîche, c'est le plein hiver ici.

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Des groupes de jeunes ont envahi le petit restaurant de la maison et il faut à present faire la queue pour attendre son bon plat chaud... Un couple de Belge-Hollandais adorable  est aussi arrivé pour 2 mois de découverte d'Afrique noire. Et nous croisons Alana et Hugues. Alana part travailler en mission dans un village masaï pour y enseigner, et nous invite à venir la rejoindre. Merveilleux, nous irons partager son expérience pendant 3 jours à notre retour de safari. 

 

 

 

Nous partons le lendemain en jeep pour un safari de 3 jours et 2 nuits en tente. Les animaux ont migré par milliers depuis la Tanzanie, et les fauves vont pouvoir croquer de la viande sous nos yeux fascinés...

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Les chasseurs, à l'aube. Jeux amoureux entre félins...

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De la grâce... et de l'appétit.

Picture_062               Les autruches, les stars de la scène.

Il aurait fallu une semaine, c'est trop beau !

Puis, c'est direction Masai Land, le pays sec et aride de la population des Masaï. Nous débarquons à Kudu Hills, et Alana et Julia nous invitent dans leur petite cabane pour un petit repas sommaire mais ô combien bienvenu. Il n'y a presque pas d'eau, et, pour manger, juste des légumes et de la semoule. Nous logerons tout en haut de la colline dans une petite maisonnette sans eau ni électricité. Les gardiens monteront chaque jour pour nous apporter deux seaux d'eau: un d'eau froide et un d'eau chaude qu'ils ont fait chauffer pour nous sur leur petit feu de camp. Quelle générosité.

L'expérience est inoubliable, tant à l'école où nous partageons une journée entre le tableau noir et le repas de midi au village, qu'au marché masaï ou au camp de Kudu Hills.

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Calmes, tranquilles et surtout d'une gentillesse à toute épreuve, les bergers Masaï souffrent particulièrement de la sécheresse cette année.

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La vie simple des familles. L'accueil chaleureux d'Alana et son équipe.

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Faire la vaisselle avec un maigre filet d'eau, aller chercher l'eau en bas de la colline. On savoure chaque goutte. Les toilettes sont un trou en plein air.

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Alan achète une machette au marché masaï et je me fais coudre un tissu pour mes frangines.

Prochaine étape, l'Ouganda.

24 juin 2009

Shella Beach

Nàus avons quitté Kwana Kupona, et avons trouvé à Shella Beach un appartement swahili ouvert et spacieux, au dernier étage, avec une immense terrasse, des divans et des coussins partout, et surtout une vue sur la mer et les dunes de sable. Nous avons ainsi la totale, le lever de soleil et le coucher du soleil, et le ciel étoilé des nuits douces. C'est magnifique, mais surtout... C'est beaucoup plus calme. Ici on chuchotte presque les "Jambo" dans les petites ruelles blanches et sabloneuses.

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Peu de voyageurs, peu de commerces, une petite école que nous visitons et dont le directeur a désespérement besoin d'aide. Alan et moi nous demandons comment les célébrités qui viennent séjourner ici peuvent fermer les yeux sur de telles situations. Cette école a besoin d'accéder à Internet, la salle des profs a besoin d'une photocopieuse, les livres sont les bienvenus, l'école a besoin de fenêtres et d'un bon coup de peinture.

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Nos amis sont partis, Jules a le cafard. C'est dur pour eux de se lier d'amitié en coup de vent, avec des gens qu'ils ne sont pas sûrs de retrouver. Heureusement qu'il y a Internet... Kwa heri, Lamu et Shella beach !

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L'école le matin sur la terrasse.

 

Puis nous serons de retour pour quelques jours à Nairobi, et nous verrons s'il est possible de s'offrir un petit safari avant de filer sur l'Ouganda.

 

24 juin 2009

Lamu

Ce que nous aimons beaucoup ici au Kenya, c'est la langue swahili. C'est une langue rieuse, ronde, presque enfantine, moëlleuse à l'oreille dans ses rythmes, ses intonations. J'aimais aussi la langue arabe, délicieusement aride, aux rythmes plus rapides, aux fausses duretés, toute en arabesques.

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10 heures de bus sur une route pas toujours très plate nous amenent àMombassa, notre premier arret avant Lamu. Il fait plus chaud vers la cote, et les gens sont tout aussi joyeux, mais, petit rappel de l'Inde, essaient toujours d'user de maintes entourloupes pour vous vendre quelque chose.  

Le lendemain, depart dans un bus encore plus raide, cette fois pour 7 heures de voyage. 

 

 

 

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Il est 5 heures du soir lorsque le bus atteint Mokowe, le minuscule port d'où nous prendrons un "ferry" pour accoster à Lamu. Le ferry est une grande barque pleine a craquer de gens et de marchandises. Lamu ne produisant pratiquement rien, tout est importé du continent, ce qui hausse évidemment le prix des vivre considérablement. Le bateau accoste sous la pluie, c'est  vrai que nous sommes en pleine saison des pluies...

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Mais l'arrivée à Lamu nous transporte dans un autre monde, un autre âge. Cette petite ville médiévale compte à peine 14000 habitants, environ 3000 ânes, et 85 pour cent de la population est musulmane. Pas de voitures, de grandes barques de pêche et de balades, les boutres magnifiques, typiques de l'ile. Les ânes servent au transport des marchandises entre la ville de Lamu et Shella, à l'autre bout de l'Ile.  

Shella est, en haute saison, une plage très prisée par les célébrités. Les grandes maisons sur la plage appartiennent à Caroline de Monaco, son frère Albert, Ellie Chouraki, etc.

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La maison que nous louons ici s'appelle  Mwana Kupona. Elle est immense et très belle, c'est une maison typiquement swahili, avec des niveaux différents, des murs blancs ou ochres, des poutres noires de mangroves, un toit de chaume. Ici les pieces sont généralement ouvertes, il n'y a pas de fenêtres ni de portes. 

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A Lamu, il suffit de trouver un pêcheur dans la rue pour commander son poisson. A peine le pied posé sur l'esplanade, les gens vous sautent dessus et vous proposent une balade en bateau, un transfert en barque jusqu'à Shella Beach qui est a 45 minutes de marche d'ici, des produits frais de la mer, et tout cela du matin au soir.

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Nous rencontrons un jour Catherine et sa famille, des Norvégiens de Oslo avec qui nous allons vite sympathiser. Einar et Catherine ont 2 enfants de 12 et 15 ans, Jonathan et Mattis, c'est le rêve pour Jules et Billie Jane. Ils ne vont plus se décoller pendant 4 jours. 

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Ici, on peut aussi bien dire "chokran" que "asante sana" pour dire merci. Tout se mêle et s'entremêle au milieu d'une joie de vivre. Derrière les maisons à étages swahili, dans les quartiers plus démunis où nous allons faire laver notre linge, il y a les petites maisons pauvres, sombres et sales, et les détritus, les ânes qui bloquent les allées minuscules et qui, tout comme les vaches en Inde, mangent tout ce qui leur tombe sous le museau... Il y a les gens qui n'ont plus de dents, les enfants tout sales, les femmes à la peau malade. Mais tous, sans exception, nous lancent le "Hakuna Matata" avec un grand sourire.

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24 juin 2009

Nairobi

Nairobi ne ressemble à rien d'autre qu'à une ville banale, dont le centre est rempli de gens qui travaillent dans les bureaux. C'est étrange de voir cette population toute vêtue de costume-cravate ou de jupe droite et chemisier, qui sort des bureaux pour aller grignoter dans les cantines le midi, alors qu'un peu plus loin, si l'on remonte l'avenue qui mène à notre camp, ce sont d'autres Africains, plus relax, plus souriants, et des Hakuna Matata et des Jambo et des Karibu qui remplissent l'air joyeusement.

Milimani est le nom du camp pour backpackers que nous avons trouvé par Internet. On se croit presque aux portes de la brousse, c'est un chemin de terre qui nous y conduit, bordé de petits cabanons où les gens du coin vendent des bananes, du papier toilette, et autres bagatelles. 

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Comme c'est amusant de sortir de la ville et de se retrouver immédiatement dans la brousse, car Nairobi fait partie d'un des innombrables parcs nationaux du pays. 

 

 

 

 

 

Nous quittons Nairobi après 3 jours de découverte, et partons pour l'ile de Lamu.

6 juin 2009

Le Caire

Le Caire, en sortant de l'aéroport, c'est une traversée d'oasis, des palmiers majestueux, une architecture brune et dentelée, des minarets partout, et même si les bidonvilles, ici aussi, entourent la ville, Le Caire possède une beauté que l'on sent très ancienne. Rien à voir avec Delhi qui semblait dépourvue de toute grâce.

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Nous trouvons un hôtel pour la première nuit, puis passons à l'hôtel Arabesque, mieux placé et plus agréable, face au Nil et au Musée Egyptien, près aussi de Gisa et des Pyramides. Les Egyptiens sont fondamentalement gentils et accueillants. Nous ne passons nullepart sans entendre un "bienvenue !", et les gens souvent parlent anglais ou français. Comme c'est reposant de marcher en ville sans être sollicité, sans que l'on cherche absolument à vous vendre quelque chose, à vous demander quelque chose en permanence. Et surtout, l'absence de ce concert constant de klaxons en ville. Il y en a bien sûr, mais, comparé à l'Inde, c'est un vrai paradis.

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Nous avons encore 2 jours ici, avant de décoller pour Nairobi le 9 juin. Profitons-en...

 

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